Initiatives dans votre communauté

CETTE JOURNÉE EST LA VÔTRE

Que vous soyez dans la métropole ou en région, et peu importe votre profession dans le domaine des arts, cette journée est la vôtre : elle ne demande qu’à être alimentée par vos initiatives personnelles ou collectives.

La Journée sans culture est l’occasion d’un rassemblement et d’une réflexion commune sur les enjeux qui touchent ce monde de l’art dans lequel nous vivons. Plusieurs gestes peuvent être posés afin d’encourager cette action collective :

 

En amont de la journée, vous pourriez :

Diffuser l’information à vos réseaux. 

Organiser un groupe de discussion dans votre milieu de travail afin de prendre connaissance des enjeux soulevés.

Si vous êtes un regroupement professionnel, aviser vos membres de la tenue de l’événement.

Ajouter votre voix à la liste d’Étant donné en nous envoyant un courriel ou en visitant la page Facebook.

Lire et partager les articles portant sur les enjeux qui vous préoccupent. 

 

Le 21 octobre, vous pourriez :

Vous joindre à la journée de réflexion interdisciplinaire au Théâtre Aux Écuries à Montréal.

Fermer temporairement votre lieu de travail (centre d’artistes, théâtre, musée, atelier, studio) et afficher le signe distinctif de la Journée sans culture.

Marquer une pause dans votre journée afin de discuter avec les acteurs de votre milieu des enjeux qui vous préoccupent.

Faire circuler le signe distinctif de la Journée sans culture dans les médias sociaux afin de sensibiliser le public.

Enregistrer un message d’absence sur votre boîte courriel ou boîte vocale, indiquant que vous ne serez pas disponibles pour cause de Journée sans culture.

En aval de la journée, vous pourriez :

Colliger et synthétiser vos réflexions (même dissensuelles!) et nous envoyer des contributions écrites ou visuelles. Nous travaillerons ensuite à l’édition d’un document que nous ferons parvenir à la communauté artistique, au ministère et aux différents conseils.

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« Je dis simplement qu’un radeau n’est pas une barricade, et qu’il faut de tout pour qu’un monde se refasse. Un radeau, vous savez comment c’est fait : il y a des troncs de bois reliés entre eux de manière assez lâche, si bien que lorsque s’abattent les montagnes d’eau, l’eau passe à travers les troncs écartés. C’est par là qu’un radeau n’est pas un esquif. […] Quand les questions s’abattent, nous ne serrons pas les rangs —nous ne joignons pas les troncs— pour constituer une plate-forme concertée. Bien au contraire. Nous ne maintenons du projet que ce qui du projet nous relie. Vous voyez par là l’importance primordiale des liens et du mode d’attache, et de la distance même que les troncs peuvent prendre entre eux. Il faut que le lien soit suffisamment lâche et qu’il ne lâche pas. »

− Fernand Deligny