De la flexibilité

Le texte suivant est extrait du blog Lechangementaucac, par Fortner Anderson.

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De la flexibilité

En janvier 2015, Simon Brault, nouveau directeur et chef de la direction du Conseil des Arts du Canada, annonçait une réforme radicale de la façon dont le Conseil finance la pratique artistique. Les détails des changements proposés demeurent secrets, mais nous savons que le nouveau modèle réduira de 147 à 6 le nombre de programmes de financement et qu’il sera pleinement mis en œuvre en avril 2017.

L’un des principaux arguments en faveur du nouveau modèle est le besoin d’une «flexibilité» accrue au sein de l’organisme1. Comme l’a expliqué Simon Brault dans sa présentation de juin 2015 :

« Ce chantier vise à diminuer l’effet de silo qui existe présentement entre les programmes divisés entre services non-communicants. Le but de l’exercice n’est donc pas d’éliminer les disciplines mais plutôt de défaire les silos2. »

Les « silos » auxquels M. Brault fait référence sont les 147 programmes actuels appelés à disparaître avec le nouveau modèle. À compter d’avril 2017, les programmes suivants du Conseil disparaîtront comme tous les autres :

Projets de production d’œuvres de danse à l’écran; Subventions aux professionnels de la danse; Musique : Subventions de production; Musique : Commandes de compositions canadiennes; Musique : Subventions de projets aux chorales professionnelles; Théâtre : Subventions de projets de production pour artistes nouveaux venus; etc.

Les artistes qui œuvrent actuellement dans ces spécialisations soumettront leurs propositions de financement à l’un des six nouveaux programmes : « Explorer et créer », « Enraciner et partager », « Créer, connaître et partager l’art autochtone », « Renouveler la pratique artistique », « Rayonner au Canada » et « Rayonner à l’international ».

(…)

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