Le Mammouth

http://lemammouth.org/

À propos du Mammouth

Le Mammouth est un déguisement. En lui se rassemblent artistes et travailleurSEs culturelLEs. Dans le Salon des choses belles et harmonieuses, le Mammouth se réjouit de casser quelques bibelots. Entité multicéphale, il n’est pas toujours d’accord avec lui-même, et l’assume : c’est dans le désordre qu’il assure une veille militante face à des politiques culturelles qui tendent à appauvrir l’art et ses travailleursSEs. Contre la parole gestionnaire, le Mammouth s’offre – et vous offre – la parole libre.

Un article innovant

Lien vers l’article

Nous réfléchissons sérieusement à la possibilité de faire subventionner ce blog. Il a tout pour lui : c’est une plateforme numérique, interactive (vous pouvez cliquer à plusieurs endroits, peut-être même laisser des commentaires) et, shit, innovante. Innovante! Que pourrait-on vouloir de plus? Chaque fois qu’un artiste prononce ce mot, sept ou huit hauts fonctionnaires du Ministère de la Culture ont un orgasme. C’est comme gagner au poker : tu as une quinte flush? Oui, mais moi j’ai un projet innovant…

Coupes de 2.5 millions au CALQ: Le sec et le gras

Lien vers l’article

Ceci n’est pas une réaction de stupéfaction, ni une déclaration corporatiste. Ceci est l’état présent de ma colère, le résultat d’une suite interminable de gifles, de coups bas et d’amputations franches portées à l’ensemble de la société dans laquelle je vis…

Erreur sur la prospérité

Lien vers l’article

Dans le cadre d’un déjeuner-causerie à l’hôtel Westin Montréal le 12 mai dernier, Simon Brault, directeur du Conseil des arts du Canada (CAC), livrait une conférence ayant pour titre « Soutenir les arts : moteur de prospérité et de rayonnement au 21e siècle ». L’événement, une initiative du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), était notamment commandité par SNC-Lavallin, Power Corporation et Bell Canada. Là devaient être discutés, selon les thèmes annoncés, les modèles de financement des arts et leur rayonnement « pour tracer la voie de la prospérité au 21e siècle ». Mais la prospérité de qui, au juste ? À 125$ le billet, il y a fort à parier que les artistes n’ont pu au mieux qu’écouter aux portes de la conférence : leurs maigres revenus les auront mis hors-jeu d’une réflexion portant sur une prospérité dont ils semblent devenir de plus en plus les outils plutôt que les bénéficiaires…